Arrivée en la belle ville de Murten d'une ambassade provençale

Ondeline passait de nouveau à Murten, comme à son habitude d'ailleurs. Lorsqu'elle voulu rejoindre son bureau de l'ambassade, elle aperçut un homme à l'entrée. Elle s'approcha et reconnu l'homme qu'elle avait croisé plus tot à Berne.

Messire Bonjour,

Elle se tourna vers le garde (je savais même pas qu'on en avait un ) et lui fit signe de laisser passer l'homme.

Excellence, soyez le bienvenue à l'ambassade de Murten, Puis-je savoir ce que nous pouvons faire pour vous?

Elle le laissa au moins entrer de la halle d'accueil pour que celui ci s'installe sur un des fauteuils confortables.

['faudrait alors mettre une base rp pour expliquer qu'il y avait pas de garde, tant pis, maintenant il y en a un, et vous serez obligés de l'adopter, vive la magie du rp, et surtout remerciez-moi ]

Alexis venait de se faire accueillir par une charmante créature qu'il avait déjà croisé à Berne, il en sourit, décidément, les jolies Helvètes aimaient à le revoir. S'inclinant courtoisement pour la saluer, il accepta son invitation et s'assit dans un confortable fauteuil du bureau alors ouvert. Il roula son parchemin pour le ranger dans sa besace, et, enfoncé paresseusement dans le siège, il prit une pause de quelques secondes pour dévisager silencieusement son interlocutrice.

Bonjorn dounzello, finit-il par lâcher en provençal, oubliant que la jeune femme ne le comprendrait peut-être pas... une bien jeune femme d'ailleurs, il l'avait croisé à Berne et elle faisait partie du conseil confédéral, en se renseignant plus en avant il connaissait son nom, sa fonction, et bien évidemment de quelle ville elle venait, mais que diable faisait-elle à Murten, voilà de quoi le laisser perplexe. S'éclaircissant la voix, il sortit finalement de son mutisme méditatif pour lui adresser de nouveau la parole, ne souhaitant pas encore être troubler par l'étonnante beauté qui s'offrait à ses yeux.

Hum... damoiselle Ondeline je présume ? Conseillère confédérale ?... Je ne pensais pas vous trouver en villégiature ici, il est vrai que Berne n'est guère loin, bref, je tenais déjà à vous remercier de m'avoir aiguiller la dernière fois en votre capitale, si un jour vous venez en Aix ou en Avignon, je me ferais un plaisir de vous y accueillir et accompagner !

Mais comme vous dites, que vins-je faire ici ?... Je sais que Murten est loin, quoique, jamais très loin pour la Provence, il en sera de même pour les Cantons alémaniques... je suis ici pour établir de bonnes relations dans un premier temps avec les Cantons et la Confédération, ensuite, je verrais.

Lui sourit mystérieusement.

M'accueillerez-vous aussi en votre Canton de Sion ?

Tamuril sourit à la situation quelque peu cocasse de Ondeline. Mais celle-ci s'en sortait très bien. Il prit le verre avec plaisir et s'apprêta à porter un toast à la bienvenue du visiteur.

Voilà une bonne idée Ondeline que d'ouvrir un bureau à ce jeune homme. Je vais très bien merci. [i]Il sourit et se retourna vers le visiteur et leva son verre.

Et bien Messire je vous souhaite la bienvenue parmi nous.

Alexis fut soudain interrompu par une arrivée impromptue, celle visiblement du grand manitou du village qu'il salua d'un geste de la tête.

Enchanté consul Tamuril ! dit-il simplement tandis que l'homme s'asseyait pour se taire.

Prenant la coupe qu'on lui offrait, il l'accepta volontiers avant de la porter à ses lèvres pour déguster le délicieux nectar, tout en écoutant la conseillère confédérale lui parler.

Et bien merci sieur Tamuril, santé damoiselle Ondeline, je n'attend que çà, comme j'ai pu le dire à votre diplomate, certes Murten est lointaine, mais cela n'empêche pas les relations dans un premier temps amicale, voire commerciale dans un second, entre votre Canton et la Provence Libre, il est dommage de négocier avec les autres Cantons et de vous isoler !

[d'ailleurs je vais bientôt être en déplacement ig en CH, je ferais un tour des avoyeries francophones, bien que n'étant pas sur le chemin du retour, je passerai à Murten, et peut-être verrais-je si je poursuis vers celles des alémaniques ]

Tam avait été d'accord avec ses dires, Ondeline fit signe au garde posté à l'entrée, de s'approcher.

Faites préparer un bureau pour l'ambassadeur Provençal..............Lui murmura-t-elle.

Elle se retourna ensuite vers les deux interlocuteurs.

Nous isoler? Et bien j'espère bien que non.

Elle ne savais comment elle devait prendre cette dernière remarque, mais elle préféra en rire plustot que de s'en offusquer.
Puis plusieurs minutes le garde revint avec des clés, qu'il donna à Ondeline. Elle le remercia et se tourna ensuite vers le Sieur.

Et bien Messire un beau bureau vous a été ouvert, en voici la clé. Vous le trouverez au bout du couloir en sortant d'ici.

J'ai quelques petites choses à faire, je vous laisse vous y installer, et sans doute que Messire Tamuril vous y accompagnera.

Elle souriait tour à tour aux deux hommes, après avoir tendu les clés à l'ambassadeur.